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Le Salon de peinture et de sculpture


des origines au XIXe siècle




L’Académie royale de peinture et de sculpture est créée à Paris en 1648. Pour en faire partie un artiste devait soumettre une œuvre appelée "morceau de réception" qui devenait la propriété de l'Académie. Celle-ci présentait les œuvres au public de manière irrégulière à l'occasion d'expositions.

En 1725, l'exposition a lieu au Salon carré du Louvre, puis s'y déroule régulièrement à partir de 1737. L'habitude est alors prise de parler du "Salon officiel" comme lieu de présentation au public des œuvres des Académiciens.

Après la Révolution française, le Salon s'ouvre à tous les artistes vivants. L'art officiel prévaut et impose ses thèmes très classiques centrés sur l'histoire et les mythologies grecque et romaine auxquels doivent se soumettre les candidats au Prix de Rome.

Le Salon carré devenant très vite trop petit, l'exposition envahit la Galerie d'Apollon et la Grande Galerie. Les œuvres étaient présentées au jury au moins 10 jours avant le début de l'exposition.


Après décision du jury, les toiles acceptées étaient accrochées les unes au-dessus des autres et celles refusées étaient marquées au dos d'un "R". La remise des médailles était présidée par un personnage officiel et, à partir de 1864, on y ajouta la proclamation des prix de Rome de l'année.

La composition du jury fut, tout au long du XIXe siècle une source de débats, car le sort des peintres et des sculpteurs dépendait de la décision du jury puisqu'en dehors du Salon, il n'existait pas d'autres lieux d'exposition, tout au moins dans la première moitié du XIXe siècle.

Par la suite, l'ouverture de galeries, l'exposition du bazar Bonne Nouvelle et, après le Second Empire, la création de Salons indépendants du pouvoir politique permirent aux artistes de se faire connaître.

La Troisième République, en n'imposant aucun art officiel, ouvrit une longue période de totale liberté en matière artistique. L'ancien Salon de l'Académie fut remplacé par le Salon des Artistes français.